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Voici le blog sur lequel après avoir pu suivre jour après jour le périple de Simon et Stéphanie à Madagascar, vous pouvez suivre les réalisations d'Objectif Mada.

jeudi 2 décembre 2010

Objectif Mada Newsletter n°3

Newsletter n°3, 30 octobre 2010 : de Diégo à Nosy Be



Le temps passe si vite… et les connexions internet ne sont pas toujours au rendez-vous. C'est la raison pour laquelle cette newsletter, si elle est datée du 30 octobre, risque d'arriver bien plus tard dans vos chaumières. Nous avons décidé de rester un peu plus longtemps à Diégo-Suarez : cette ville est bien plus agréable que la capitale malgache, et nous avions envie de comprendre en profondeur les habitants de cette région. Cela nécessite de mettre de coté le taxi-brousse quelques temps, et de privilégier la marche à pied à travers la ville. Nous avons cependant eu l'occasion durant notre pause Diégo-Suarienne d'aller faire un tour en brousse, du coté de la très touristique île de Nosy be, mais côté grande île, en face, nettement moins touristique. L'occasion pour nous de rencontrer une nouvelle réalité, un nouveau peuple, une nouvelle façon de vivre : le monde de la brousse malgache.



L'Hermitage et la brousse

L'Hermitage plage est ce que l'on pourrait appeler un hameau de quelques maisons seulement, perdu sur la plage d'une presqu'île paradisiaque, face à l'immensité de l'océan et à trois îles de tailles variables : Nosy Be, Nosy Komba et Nosy Fany.

Ici, on appelle ça la brousse. Bien sur, ici, pas d'eau courante ni d'électricité. Parfois, le réseau de téléphonie mobile arrive à se faufiler. On trouve alors des commerces de recharge de téléphone portables, qui chargent les téléphones de ceux qui en ont à partir de batteries, pour quelques centaines d'ariary (quelques centimes d'euros). Les vasahas qui y habitent ont souvent un groupe électrogène ou des panneaux solaires et un puits avec un château d'eau. Les villages voisins sont tous composés de cases en falafy et en bobo : ce sont les feuillages de l'arbre du voyageur (une espèce de palmiers) qui sont utilisés pour le toit et les tiges de ce même arbre pour les murs. Faute de puits, ils ont une fontaine publique payante et faute de groupe électrogène, ils s'éclairent avec des lampes à pétrole. L'association Coup de pouce a cependant mis en place un lampadaire solaire (qui peut aussi servir à recharger les téléphones) aux abords d'un champ faisant office de stade.

Les malgaches sont très attachés à leur case en falafy. C'est leur type d'habitation typique, facile à construire et peu cher. Même lorsqu'ils en ont la possibilité, ils n'en changent pas pour autant. Par ailleurs, les cyclones faisant souvent des ravages dans cette partie du globe, mieux vaut ne pas trop investir dans sa maison : elles sont légèrement surélevées pour laisser passer l'eau en période de pluie et se reconstruisent facilement. Dans les villages le long des routes, seuls les bâtiments publics (mairie, école…) et parfois certains commerces sont en dur.

Tous les champs de culture ainsi que les habitations sont entourées de barrières en bois : ce sont des clôtures à Zébus et à chèvres ! Mais contrairement à ce qu'il se fait en France, ces clôtures ne servent pas à confiner le bétail dans un lieu précis : ceux-ci, comme partout à Madagascar, sont libres de déambuler où ils veulent, et de manger l'herbe des bas-côtés aussi bien que celle des champs. Les barrières ne servent qu'à les empêcher de manger les plantes ornementales aux abords des maisons ou les cultures d'artichaut et de citronnelle… Un autre concept, assez drôle pour nous !

Au petit matin, ce n'est pas par les coqs que nous sommes réveillés ici, mais plutôt… par les cris des makis qui profitent de la fraicheur matinale et du fait que les humains dorment encore pour venir manger quelques mangues, ainsi que par les aboiements de chiens qui, visiblement, n'aiment pas trop ces lémuriens. Mais ça reste sympa d'entendre les lémuriens, et c'est un réveil quand même assez original. Et si on ne se lève pas trop tard, on a souvent l'occasion d'en croiser 6 ou 7 dans les arbres environnants.



Nosy Be

Parce que si, on est quand même allés y faire un tour. Nosy be, c'est une grande île très touristique et très européanisée. Il existe même un aéroport international et de nombreux hôtels en ont profité pour s'y installer. Au final, pas grand-chose à faire à Hell-Ville, la capitale de l'île, vestige de la colonisation qui vit sur ses acquis. Comme ailleurs à Madagascar, l'ancienne empreinte colonialiste est bien présente. Tout le long de la route qui mène du port au centre-ville, on remarque les superbes demeures du temps de la colonie, aujourd'hui en état de décrépitude avancées. Avec un peu d'imagination, on réalise ce que devait être cette grande avenue boisée… Les fonds marins sont parait-il particulièrement jolis aux abords de l'île, mais on n'a malheureusement pas eu le temps d'aller faire de la plongée… L'île est également recouverte de forêts où se cache quelques trésors dont de nombreuses cigales qui font tellement de bruits qu'on les entend jusqu'au large !



L'administration malgache

On pourrait la comparer à la version française de l'administration, dont elle est directement inspirée, mais en plus complexe (c'est pour dire !) Comme il n'y a pas de budget, le personnel manque, les dossiers se perdent, et la corruption règne en maître à tous les étages. Le notaire a son bureau au sein même du tribunal ; il y a un tribunal dans chaque ville principale. La population, par manque de connaissance, est souvent démunie face aux problèmes administratifs auxquels elle est confrontée. Heureusement, il reste les bureaux d'informations à l'entrée qui sont là pour les aider. Ils ont été créés en 2007 avec l'aide de l'Union Européenne, mais ils ne sont pas forcément très fréquentés.

L'acquisition d'un titre de propriété en est un bon exemple. Tout d'abord, quelqu'un qui n'a pas la nationalité malgache ne peut pas devenir propriétaire à Madagascar, sauf s'il met la propriété au nom de quelqu'un qui a la nationalité du pays (à savoir que la nationalité malgache est curieusement bien plus difficile à obtenir que la nationalité française : elle ne s'obtient pas par le droit du sol, uniquement par le droit du sang). Un non malgache peut cependant avoir un bail emphytéotique, pour 50, 75 ou 99 ans (généralement renouvelable une fois) qu'il peut éventuellement par la suite revendre (plus cher s'il a construit une maison, mais moins cher si le bail touche à sa fin). Par ailleurs, si le terrain reste inoccupé trop longtemps, il arrive que le propriétaire du bail en perde le titre et l'usage…

Pour faire un acte de propriété, il faut donc faire borner le terrain par un agent de l'état, passer devant chez le notaire puis devant l'administration qui enregistre les actes. Chaque étape prend une journée au minimum (plus une quinzaine de jour pour que le service fasse son travail) et il arrive que les différents services administratifs ne soient pas dans la même ville et qu'il faille plusieurs heures de route pour se rendre de l'un à l'autre.

Il arrive que certains terrains soient prêtés par l'état malgache, il suffit d'en faire la demande. Mais il y a alors obligation d'occuper le terrain et de le mettre en valeur avec, par exemple, un établissement touristique. Sinon, l'état récupère rapidement son bien.



Le pillage de Madagascar

A Madagascar, 80% des espèces animales et végétales sont endémiques. Il y a encore 15 ans, Madagascar était un pays luxuriant. Certes, la déforestation était déjà massive. Certes, les lémuriens étaient chassés et la forêt primaire était réduite à une peau de chagrin. Mais les plaines étaient encore vertes, et les forêts (secondaires) prospéraient.

Aujourd'hui, l'exportation illégale de bois précieux vers l'Europe (bois de rose, palissandre) par des étrangers se poursuit tandis que les paysans ne voient pas d'autre alternative à leur survie que l'ancestral tavy, ou culture sur brûlis, pour planter des rizières. Le problème, c'est que le temps de jachère, devenu trop court du fait de l'intensification de la production rizicole (il faudrait au moins 25 ans entre chaque tavy pour que la fertilité du sol ait le temps de se reconstituer) et les trop grandes surfaces sur lesquelles le tavy est pratiqué, conduisent inexorablement à transformer Madagascar en désert. Les sols laissés nus sont lessivés à chaque saison des pluies et après 3 ou 4 années de production rizicole, généralement, il ne reste rien d'autre du sol que la latérite rouge pas plus fertile que de la brique. Partout dans le pays, des montagnes entières, à pertes de vue, sont désormais nues de toute végétation. A la saison des pluies, l'océan indien, à près de 100 km à la ronde autour de Madagascar, devient rouge, couleur de la terre de Madagascar qui fond peu à peu dans l'océan. Officiellement, il est désormais interdit de pratiquer la culture sur brûlis à Madagascar. Pourtant, le phénomène s'intensifie et il ne se passe pas une seule journée, en brousse ou aux abords des villes, sans que l'on aperçoive un feu de forêt. La population paysanne de Madagascar est bien trop pauvre pour pouvoir se projeter ne serait-ce qu'au lendemain. Alors 3 ans, ça leur parait être une éternité. Tous ceux qui ont connu la forêt entre Tananarive et Diégo-Suarez et qui nous parlent aujourd'hui de ce qu'elle est devenue ont pourtant les larmes aux yeux…

La péninsule de Masoala, véritable paradis terrestre, probablement l'un des plus beaux parcs nationaux de l'ile dans lequel tous les ans des missions scientifiques découvrent des centaines de nouvelles espèces animales et végétales, vient d'être pillée de son bois de rose : crise politique oblige, l'armée a été rapatriée à Tananarive, la capitale, pour maintenir l'ordre. Les pilleurs et braconniers s'en sont donné à cœur joie. Les gardes et les guides du parc ont tiré la sonnette d'alarme, mais l'état n'avait pas les moyens d'intervenir : ils se sont retrouvés seuls, face aux braconniers lourdement armés, pour tenter de protéger leur parc naturel. Inutile de dire qu'ils ont échoué, ils n'étaient pas en mesure d'entreprendre la lutte armée qui aurait été nécessaire…

A Andasibe, à 4h de route à l'est de la capitale, où il subsiste un morceau de forêt primaire, la déforestation a aussi fait des ravages et désormais, il n'y a plus que trois massifs forestiers isolés génétiquement. L'isolement génétique met en danger les populations animales et végétales présentes dans ces forêts. Avant la crise politique, des centaines de planteurs menaient une vaste campagne de plantation. Mais le budget de l'état ne permet plus ce genre de financement : le budget de l'ancien gouvernement était constitué à 70% d'aides internationales. Le gouvernement actuel n'étant pas reconnu, les aides internationales sont aujourd'hui réduites à néant : l'intégralité du budget de l'état est donc actuellement consacrée à l'armée (le président de la transition tient à conserver son soutien…) et au payement des salaires des fonctionnaires. L'instabilité politique est le pire ennemi de la biodiversité.

Toujours à Andasibe, une vaste mine de Cobalt et de Nickel vient d'ouvrir : 7 milliards de dollars viennent d'y être investis par une entreprise canadienne qui n'a aucune conscience de la réalité du pays et qui ne veut surtout pas en avoir conscience. Les boues générées par l'extraction sont transportées jusqu'à Tamatave, où elles ne sont pas retraitées mais simplement stockées dans une grande vallée spécialement sacrifiée à cette occasion. Cette vallée est située à quelques centaines de mètres de la mer mais il n'y a pourtant, au dire des « spécialistes » de l'entreprise, aucun risque d'infiltration des produits toxiques vers la mer… En attendant, les malgaches employés par cette usine travaillent 6j/7 et 12h par jour. Heureusement, ils sont très bien payés : 80.000 ariary par mois, soit 30 euros… A quoi servent le nickel et le cobalt, déjà ? Ha oui : à produire des téléphones portables, entre autre.

Pendant ce temps les lémuriens, malgré l'interdiction formelle, continuent d'être chassés et presque toutes les espèces sont menacées. Mais que dire à une population qui ne mange pas à sa faim ? D'autant plus que les chasseurs cueilleurs n'ont jamais été les ennemis de la forêt. Mais aujourd'hui, la déforestation intensive a considérablement réduit l'aire vitale des lémuriens et les a rendus rares. Il est donc essentiel d'arrêter de les chasser. Mais quand on n'a rien d'autre à manger…

La Grande Ile, aujourd'hui, agonise. Demain, Madagascar ne sera plus qu'un immense désert. Certains pensent qu'il n'y a rien à faire, à part faire ses adieux à ce beau pays. Nous restons pourtant persuadés qu'il doit exister des solutions.



La famille malgache

La famille malgache est une véritable communauté. Il y a les parents, les grands-parents, les enfants, les petits enfants. Les cousins et les cousines éloignés font encore partie de la famille proche, et sont désignés comme « frère » et « sœur ». Parfois certaines familles un peu aisées élèvent des cousins et cousines ou les enfants de leurs frères et sœurs. Si le couple ne peut pas avoir d'enfants, il n'est pas rare qu'une sœur de la femme ou un autre membre de la famille lui confie un de ses enfants pour l'élever, surtout si les conditions de vie de l'enfant peuvent être meilleures.

Il n'est pas rare qu'une famille soit composée de 10 ou même 15 enfants : rien d'étonnant dans une société où les moyens de contraception sont peu répandus et où l'enfant est très important. Ainsi, un couple sans enfants est très mal vu, sauf s'il s'agit de jeunes, mais alors leur union est considérée comme peu sérieuse, même s'ils sont mariés ! Souvent, d'ailleurs, les gens qui ont des enfants ne sont plus appelés par leur prénom mais par le terme « père ou mère de untel », ce qui est une marque de respect. Les filles-mères, contrairement à ce qu'il se passe dans la société occidentale, sont respectées et trouvent facilement un mari, car elles ont montré qu'elles étaient fécondes.

Dans le sud de Madagascar, la polygamie encore très répandue, ce qui peut s'expliquer encore une fois par la volonté d'augmenter la taille de la famille.

Les personnes âgées sont également très respectées et ce sont elles qui détiennent l'autorité. Il ne viendrait donc pas aux malgaches l'idée d'envoyer les vieux dans des maisons de retraite même si, dans les grandes villes, il arrive quand même d'en trouver.

La famille malgache est très religieuse (il y a de nombreuses religions ici). De plus, pour eux la mort est une fête et ils célèbrent un enterrement avec musique et couleur. Les morts sont d'ailleurs enterrés dans la demeure familiale dans des endroits richement décorés.

Toutes les cérémonies sont prétextes à la fête et des rituels sont organisés pour chaque événement. Par exemple, lors d'un accouchement, l'aîné de la famille enterre le placenta de la mère sous une grosse pierre.

Il existe également la cérémonie de retournement des morts, très fréquente : cinq ans après l'enterrement, les malgaches déterrent le défunt dont les ossements sont lavés par une personne de confiance du même sexe. Cette personne doit être de confiance pour éviter de jeter un sort sur le mort et par là même, sur toute sa famille. Le défunt est ensuite placé dans un nouveau linceul et dans un tombeau plus petit, généralement en pierre. A cette occasion, une fête est également organisée autour du sacrifice d'un zébu dont les meilleures parties sont données en offrande. Des goûteurs sont chargés de manger le repas, mais selon la légende, les fantômes des ancêtres passeraient avant le goûteur et les mets n'auraient plus de goût !

On constatera d'ailleurs que les fantômes et les sorcières ont une place importante dans la société malgache, mais qu'elles cachent souvent une réalité parfois plus dure à surmonter…



Echange scolaire entre écoles malgaches et françaises

A Diégo, nous avons rencontré la directrice d'une école privée, Les petits lutins. Nous avons choisi cette école pour organiser un échange de correspondances parce que les élèves parlent correctement français et qu'ils ont un niveau scolaire similaire à celui de la France. C'est le compromis que nous avons trouvé, entre les écoles publiques dont les élèves ne parlent pas français pour 80% d'entre eux, et les écoles françaises, très chères, qui sélectionnent une catégorie biaisée de la population malgache ainsi que les résidents français et européens, avec qui l'échange était moins intéressant. Par ailleurs, les écoles publiques ne bénéficient pas des moyens pour avoir un accès à internet et les instituteurs, sous-payés et démotivés, n'ont qu'un mot à la bouche : que vais-je y gagner ? On peut les comprendre puisque bien souvent, leur salaire ne leur suffit par à vivre. Dans ces conditions, ils n'ont malheureusement que rarement envie de faire quelque chose pour leurs élèves. A l'école les petits lutins, l'objectif affiché de l'établissement est que les élèves qui parlent le mieux français intègrent par la suite le lycée français : les élèves ont donc un bon niveau et les instituteurs sont motivés par des échanges de correspondances entre élèves malgaches et français. Nous espérons qu'il sera intéressant pour les institutrices comme pour les élèves. Nous avons mis en place un système pour l'envoi du courrier en passant par une boîte postale pour qu'il soit acheminé ici. L'envoi du courrier est une grande histoire à Madagascar ! Nous suivrons attentivement la suite de cette aventure. Un remerciement tout particulier à David qui nous a bien aidé pour cet échange et par qui devrait transiter le courrier.



Complément d'information sur le taux de scolarisation des enfants

Dans la newsletter 2, nous vous disions, en parlant du travail des enfants, que la majorité allait à l'école. Ce constat s'appuyait sur ce que nous avions pu voir à Tananarive et à Diégo, ainsi que sur les discussions que nous avions pu avoir avec les différents acteurs du milieu. Mais certains chiffres avancent un taux de scolarisation des enfants à Madagascar de 3/10. Intrigués par cette information divergente, nous avons tenté d'y voir un peu plus clair.

Tout d'abord, il semblerait que le taux de scolarité des enfants soit différent en ville et à la campagne : en brousse, malgré la présence de nombreuses écoles, un certain nombre d'enfants n'y vont pas, soit parce que leurs parents ne le jugent pas utile, soit parce qu'ils sont indispensables à la réalisation des travaux des champs. On a aussi vu de jeunes enfants, malheureusement, qui cassaient des pierres aux cotés de leurs parents, dans une carrière…

Ensuite, si la majorité des enfants vont en classe de maternelle et de primaire, un certain nombre s'arrêtent juste après le certificat d'études (qui existe encore à Madagascar !) soit après le CM2. Dans ces conditions, il est logique que des statistiques nationales qui s'appuieraient sur un taux de scolarité des enfants jusqu'à 16 ans (comme ça se fait en France) avancent un taux de scolarisation de 3 pour 10.



Voilà pour cette 3ème newsletter, en espérant qu'elle vous ait plu et en vous disant à bientôt pour la suite de notre périple sur la côté Est, entre Sambava et Tana. Nous n'avons pas pu ajouter de nouvelles photos cette fois-ci sur le site internet de l'association, puisque nous avons dépassé la capacité maximale de téléchargement pour le mois de novembre, et que nous ne sommes pas en mesure de résoudre ce problème inattendu au vu de nos difficultés à accéder à internet depuis certaines localités de Madagascar.

A très bientôt,

Stéphanie et Simon.

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